Le Goff, l'expérience dans la cage du MOC

L'ancien gardien de but professionnel Sébastien Le Goff a rejoint, en début de saison, la N2 de Molsheim qui reçoit Saint-Brice-Courcelles ce soir (20 h 30).

Depuis plusieurs saisons, le MOC est le spécialiste des bonnes pioches en matière de recrutement. Après les frères Richert, Hatmi, Julvecourt, Zens et plus récemment Bottlaender, Sébastien Le Goff est venu alimenter la catégorie des bonnes trouvailles du mercato estival. Suite à l'arrêt d'Alexandre Distel, Molsheim qui cherchait un gardien, pouvait difficilement rêver mieux.
"Rachid (Bouazza) m'a appelé début Juillet, on s'est vu ensuite rapidement avec les dirigeants, raconte le Finistérien d'origine. Moi, j'étais parti pour arrêter le handball, mais j'ai apprécié leur implication et leur engagement." L'auto-entrepreneur dans la communication a notamment été mis en contact avec le réseau des partenaires du club, ce qui est intéressant professionnellement.

Sept saisons de Pro D2
Formé au Pôle espoirs de Cesson-Sévigné près de Rennes, Sébatien Le Goff compte sept saisons de Pro D2 derrière lui, à Aix-en-Provence, Nanterre, Cherbourg, Mulhouse et l'Essahb. Le gardien de 31 ans a mis un terme à sa carrière de handballeur professionnel suite à la non-reconduction de son contrat par le club strasbourgeois au printemps 2017.
"Aujourd'hui, le handball n'est plus ma priorité, c'est juste un plaisir, narre celui qui dépannait avec la N3 de l'Essahb la saison passée. J'aurais pu signer ailleurs en pro, mais les propositions qui m'ont été faites n'étaient pas claires. En plus, ma femme a son boulot d'infirmière à Strasbourg et, avec nos deux enfants (Marcus, 2 ans et demi et Rosa, 1 mois et demi), on est bien ici."

"Pas de raison qu'on se bride"
Sébastien Le Goff, qui trouve progressivement ses marques dans la cage molshémienne, a été déterminant dans le succès des siens le week-end dernier à Nancy (22-23). Son expérience, son charisme dans le groupe et sa complémentarité avec Benoît Rauel, l'autre gardien de but, font de son arrivée un vrai atout pour le MOC.
On a de belles choses à vivre cette saison, estime le dernier rempart. Bien qu'on ne fasse pas un début de saison foudroyant et qu'on ait des blessés (Zens, Parlouer), on n'est qu'à un point du 3e. Devant, Metz et Sélestat vont finir par perdre un jour. Il n'y a pas de raison qu'on se bride. On a le potentiel pour viser la 2e place voire un peu mieux." L'appétit du compétiteur est toujours là.

Source : T. Perrette / DNA