Fabien Parlouer raccroche définitivement

Après trente ans au club, Fabien Parlouer n'a pas repris, cette saison, avec la N2 de Molsheim qui recevra Semur-en-Auxois ce samedi (20 h 30) à Atalante.

Il y a trois semaines, lors du premier match à domicile de la saison, Fabien Parlouer a été chaleureusement mis à l'honneur par les joueurs et dirigeants de Molsheim, recevant au passage l'ovation du public du gymnase Atalante. "C'était un moment sympa. Je ne m'y attendais pas, la surprise avait été bien gardée", s'émeut celui qui portait dans ses bras Victor, son fils de 21 mois.
Le MOC et Fabien Parlouer, c'est une grande histoire d'amour commencée alors qu'il avait 4 ans. A l'exception de deux années sous le maillot de la N2 de Sélestat, l'enfant d'Avolsheim, qui fêtera ses 36 ans dans quelques semaines, a effectué toute sa carrière au club. "Le MOC, c'est mon club de cœur. Mon meilleur souvenir, c'est la montée en N2 le jour des 50 ans du club (en 2018)."

▪ "J'irai supporter le MOC dès que je pourrai"
Après presque deux décennies en équipe Une, l'emblématique demi-centre a choisi de dire stop en fin de saison dernière. "Je devais déjà arrêter l'année d'avant mais il y avait eu le Covid, relate le technicien dans une entreprise de conception de cuisines. J'ai continué un peu mais, là, c'est le bon moment pour passer à autre chose."
L'envie n'est plus là. "J'ai loupé beaucoup de fêtes de famille parce qu'il y avait match le week-end. Quand je m'investis, je le fais à fond. Et là, ça bloque trois soirs par semaine en plus des matchs. Je n'ai plus envie de faire ces efforts. Maintenant, je pourrai partir en week-end sur un coup de tête sans avoir à regarder le calendrier pour voir s'il y a match."
Parlouer, qui a déjà couru le marathon en 3 h 40, va se consacrer à la course à pied (10 km) et s'inscrire au tennis. "Jouer à un niveau plus bas au hand, ça ne m'intéresse pas, je suis un compétiteur." La page du hand est tournée pour de bon. Cependant, "j'irai supporter le MOC dès que je pourrai" conclut le Strasbourgeois qui emménagera à Dorlisheim le mois prochain.

Source : Tony Perrette / DNA
Crédit photo : Tony Perrette