Molsheim, l’ultime effort avant le réconfort


La N2 de Molsheim va disputer son dernier match de l’année 2021 et de la phase aller contre Besançon, ce samedi soir (20 h 30) au gymnase Atalante. Trois questions à l’entraîneur.

👉 Rachid Bouazza, votre équipe a perdu 3 de ses 5 derniers matchs. A quoi attribuez-vous cette mauvaise passe ?
On est encore en train de chercher des explications. En ce moment, on fait trop d’erreurs individuelles qui ont une incidence sur le rendement collectif. On a plus de déchet au tir, on rate des immanquables à six mètres… Avec nos blessés (Zens, Blanc), on a moins de rotations, c’est forcément pénalisant. Mais cela ne doit pas servir d’excuse. Peu importe l’équipe qu’on aligne, on doit être capables de faire mieux et de gagner les matchs. Il faut maintenant se remettre en selle rapidement.

👉 Même si vous restez en tête, les 8 premiers se tiennent désormais en 3 points au classement. Comment appréhendez-vous cette situation ?
Etre en tête à ce moment de la saison, cela reste anecdotique. Le classement, c’est à la fin qu’il comptera, pas maintenant. Il reste douze journées à disputer, c’est beaucoup. Je vois match par match, sans me préoccuper de la suite. Evidemment, les regrets sont là quand on gaspille des points comme on l’a fait ces dernières semaines. Mais bon, on n’a pas le droit de rester dessus. On doit voir plus loin pour aborder la trêve de deux mois en position favorable et repartir en février avec beaucoup de confiance.

👉 L’état d’esprit de votre équipe est-il revanchard à l’heure de recevoir l’avant-dernier Besançon ?
Ce qui nous tient à cœur, c’est de gagner à domicile. On reste sur deux défaites à Atalante, notre dernière victoire remonte à la venue de Semur-en-Auxois il y a deux mois. On a l’obligation de terminer l’année 2021 de la meilleure des manières. Si on pense que ce sera facile contre Besançon, c’est qu’on n’y connaît absolument rien au handball. Croire que ça va être une formalité, cela n’a jamais été dans ma philosophie. Chaque week-end, il y a des surprises dans ce championnat, on doit donc être très méfiants.

Source : Tony Perette / DNA