Les pendules à l'heure


Molsheim Olympique Club - Les pendules à l'heure

Une semaine après son non-match à Cernay/Wattwiller, Molsheim s'est bien repris contre Rueil samedi soir au gymnase Atalante.

Même si les locaux font la course en tête, les deux équipes se rendent coup pour coup dans le premier quart d'heure de jeu (8-8, 17e).
Le néo-Molshémien Gaspard Bottlaender donne deux longueurs d'avance aux siens sur un penalty (10-8, 20e). En fin de premier acte, le MOC ne parvient pas à distancer la formation francilienne, qui regagne le vestiaire avec deux buts de retard (14-12).

"Le jour et la nuit"
Dès l'entame de la seconde période, les hommes de Rachid Bouazza font grimper l'intensité. Dans son but, Le Goff multiplie les parades déterminantes pour offrir des opportunités sur jeu rapide à ses partenaires.
Grâce à un but de Zens avec l'aide du poteau, l'écart monte à +5 (18-13, 35e). Il atteint des proportions encore plus significatives suite à un but signé Hatmi (21-14, 41e).
C'est le moment que choisissent les Franciliens pour coller un 4-0 en quatre minutes à leurs hôtes soudainement moins conquérants (21-18, 45e).
Molsheim reprend ses aises avec la réussite de Fischer à l'aile (26-21, 53e). Non sans quelques frayeurs, les Bas-Rhinois préservent leur succès dans les ultimes instants. Parlouer scelle le score à la sirène (29-25).
"Ce que je retiens, c'est que c'est avant tout une victoire collective, se réjouit l'entraîneur Rachid Bouazza. On a besoin de tout le monde dans le groupe et, ce soir (samedi), tous les joueurs ont apporté leur pierre à l'édifice. On se fait encore peut par moments, il reste du travail mais, avec cette mentalité, on est sur la bonne voie.".
Une semaine après la défaite à Cernay/Wattwiller (20-19), le MOC a montré un tout autre visage. "C'est le jour et la nuit, illustre le coach. On a été meilleurs dans la finition. On s'est aussi plus engagés vers le but. A Cernay, on se contentait de faire tourner la balle à quinze mètres...".
Place à la Coupe de France dimanche à Plobsheim, que le MOC avait évincé de la même compétition l'an passé.
Source : T. Perrette / DNA