L'éternelle rengaine


Comme la saison dernière, Molsheim, encore battu à Metz samedi soir, n'y arrive pas à l'extérieur.

Le début de match est pourtant équilibré entre les deux équipes. Jusqu'à la dixième minute, le MOC reste au contact grâce notamment à des réussites de Bottlaender et Zens (6-6). En l'espace d'un quart d'heure, les Messins appuient sur l'accélérateur et infligent un "8-3" aux visiteurs (14-9, 25e). Ces derniers regagnent les vestiaires à -4 sur un arrêt de Rauel (16-12).
En seconde période, l'écart redescend très provisoirement à -3 (17-14, 35e), mais Molsheim ne parvient pas à reprendre espoir.
A un quart d'heure de la sirène, un but de Sibille permet aux Lorrains, déjà vainqueurs de leurs deux premiers matchs, d'amorcer la dernière ligne droite avec une avance confortable (24-19, 46e).

"Toujours dans l'action-réaction"
Deux nouvelles réalisations de Ballet-Kebengue (6 buts au total) repoussent à sept longueurs des Bas-Rhinois privés de leur gardien n° 1 Le Goff pour ce déplacement (30-23, 53e). En dépit de deux buts de Parlouer, le retard molshémien reste identique jusqu'à la fin du match (35-28). Nicolas Zens et ses partenaires subissent leur deuxième revers en trois journées (les deux à l'extérieur).
"On a fait quinze bonnes minutes et ensuite on a encore eu un gros bug, déplore Rachid Bouazza, ça me rend dingue car, ce match, c'est nous qui l'avons perdu. Il y avait la place pour passer, Metz était prenable. Par moments, on a manqué de combativité et d'agressivité en défense. On a été trop gentils. Prendre 35 buts, c'est inconcevable. Il y en a facilement dix de trop."
Comme l'an passé, le MOC est branché sur courant alternatif, conquérant à domicile, insuffisant à l'extérieur. "On est toujours dans l'action-réaction. J'aimerais qu'on prenne moins de gifles et qu'on en donne plus... Une nouvelle fois, on va devoir remettre les pendules à l'heure."
Lors de la prochaine journée, dans quinze jours, Molsheim recevra Plobsheim.
Source : T. Perrette / DNA