Molsheim : les raisons du succès


Molsheim Olympique Club - Molsheim : les raisons du succès

En tête durant la majeure partie de la saison, Molsheim a amplement mérité sa promotion historique en N1. Pourquoi le MOC marche si fort ?

👉 La dynamique 👈
Depuis sa relégation de N3 en prénationale en mai 2016, Molsheim a réenclenché, pour de bon, la marche avant. Promue en N3 en 2017 puis en N2 dès l'année suivante, l'équipe de Rachid Bouazza surfe, depuis, sur une dynamique plus que positive.
Même si l'accession en N1 (troisième échelon national, N.D.L.R.) est inédite dans l'histoire du club molshémien, cet exploit s'inscrit, malgré tout, dans une certaine logique sportive et aurait pu survenir plus tôt si la crise sanitaire n'avait pas contrarié les deux saisons précédentes.

👉 Le recrutement 👈
Ces dernières saisons, le MOC a su recruter avec intelligence, sans investir -comme le font parfois certains clubs de ce niveau- sur des mercenaires peu soucieux du sort de leur club. Ces renforts sportifs se sont toujours inscrits dans la mentalité de l'association.
A cela, s'ajoute le réseau de partenaires très dynamique qui permet au staff de proposer à ses nouveaux joueurs un projet professionnel en parallèle. C'est ce qui a permis notamment de signer d'anciens pros comme le demi-centre Nicolas Zens ou le gardien Vladimir Perisic.

👉 La stabilité 👈
Le président François Heck, qui a fondé le club il y a 54 ans, le dit et le répète : "notre grande force, c'est la stabilité". C'est valable sur le banc de touche puisque l'ancien pivot Rachid Bouazza dirige l'équipe fanion depuis huit ans.
C'est valable aussi sur le terrain puisque la formation a su se renouveler par petites touches chaque saison pour augmenter sa compétitivité. A Molsheim, les joueurs s'inscrivent dans un projet de club et pas uniquement sur du court terme.

👉 L'homogénéité 👈
Evidemment, Vladimir Perisic a éclaboussé de toute sa classe le championnat de N2 en multipliant les parades dans sa cage. Mais, au-delà, c'est le collectif molshémien qui a primé sur les individualités tout au long de la saison.
La preuve, c'est que les deux meilleurs joueurs du début de saison, Nicolas Zens et Louis Blanc, ont raté respectivement 6 et 3 mois de compétition, sans que cela n'empêche l'équipe de monter. D'autres ont pris leurs responsabilités et le groupe, dans son ensemble, a enchaîné les succès.

Source ; Tony Perrette / DNA