Le feu d'artifice de Molsheim


Battu lors de ses trois premiers matchs, Molsheim a admirablement relevé la tête en réalisant un festival offensif contre Belfort (42-32), samedi.

Depuis que le MOC fréquente le niveau national, il n'avait jamais marqué autant de buts dans un match. Les deux mi-temps de samedi soir, avec respectivement 19 et 23 buts inscrits, sont aussi les plus prolifiques des huit que le promu a disputées jusqu'à présent en N1. Ces chiffres disent combien le sursaut molshémien a été éblouissant devant son public d'Atalante.

👉 " Une vraie victoire d'équipe"
Pourtant, c'est Belfort, invaincu lors des trois premières journées (1v, 2n), qui avait pris le meilleur départ. Suite à une longue relance de Bohn, Deval scorait en contre-attaque (3-6, 7e). Les locaux haussaient le ton en défense pour s'offrir des opportunités sur jeu rapide : Hatmi rétablissait la parité (7-7, 11e) puis Fischer donnait l'avantage aux siens (9-8, 13e).
Perisic montait en puissance dans la cage, permettant à sa formation -efficace à la finition- de s'échapper au score. Savic, en force, concluait un 4-0 pour Molsheim (15-11, 19e). L'avance grimpait à +5 sous l'impulsion de Belaiba (17-12, 22e). Un but du capitaine Angjelovski, le principal atout offensif des visiteurs, réduisait l'écart à trois unités à la pause (19-16).
Au retour des vestiaires, Perisic détournait les cinq premiers tirs adverses et l'ascendant des joueurs de la cité Bugatti ne faisait que croître. Pour son retour après dix mois d'absence (tendon d'Achille), Zens trompait Bohn d'un tir à rebond (24-16, 37e). Le MOC gardait toujours, au minimum, six buts d'avance et le jeune Vincent Schott ponctuait la marque sur le plus gros écart du match (42-32).
"Celle-là, c'est une vraie victoire d'équipe, se réjouit Nicolas Zens (4/5 au tir). Chaque joueur a apporté sa pierre à l'édifice (onze des douze joueurs de champ ont marqué, ndlr). On savait très bien que si on laissait jouer Belfort, on était mort (sic). On a réussi à perturber leur jeu. Quand on défend bien, avec aussi l'énorme partie de "Vlado" (Perisic), les balles sont moins lourdes à porter en attaque."
L'ancien demi-centre pro (32 ans) qui a joué 45 minutes, a repris sa place de chef d'orchestre du jeu molshémien. "J'étais surpris de rentrer si tôt (dès la 6e minute), mais "Mams" (Sy) avait mal à la cheville. Je m'en fous (sic) du rôle que j'ai, l'important, c'est qu'on gagne. Cette victoire va nous faire beaucoup de bien au moral pour la suite. "

Source : Tony Perrette / DNA

LA FICHE
MOLSHEIM : 42
BELFORT : 32
➡ Mi-temps : 19-16. Environ 350 spectateurs. Arbitres MM. L. et M. Host.
◼ MOLSHEIM : Perisic (1-48e, 16 arrêts) et Le Louet (48e-60e, 2 arrêts) au but. Belaiba 2/2, Blanc 7/10, Fischer 8/12, Sy 1/1, I. Hatmi 7/9, Miss 1/1, Raynel 2/2 dont 1 pen., Savic 6/7, V. Schott 1/1, Soltane 3/3, Tabatabaï, Zens (cap.) 4/5.
◼ BELFORT : Bohn (1-15e puis 25e-60e, 9 arrêts) et Bugnet (15e-25e) au but. Alphonse 3/5, Angjelovski (cap.) 9/11 dont 3 pen., Bardi 3/5, Deval 2/2, Dubois 0/4, Verhaeghe 2/2, Rebert 4/5, Otter 1/2, Fourati 4/11 dont 1 pen., O. Hatmi 1/3, Jardin 2/2, Perney 1/1.