Bruno Boesch au chevet de Molsheim


Molsheim Olympique Club - Bruno Boesch au chevet de Molsheim

Bruno Boesch, qui a pris les rênes de Molsheim la semaine dernière, sera sur le banc pour la première fois, lors d'un match capital pour le maintien à Beaune samedi soir (20 h 30).

Intronisé à la succession de Rachid Bouazza le 13 octobre dernier, Bruno Boesch (54 ans) a dirigé ses premières séances d'entraînement cette semaine. La mission qui lui a été confiée par les dirigeants est évidemment de maintenir Molsheim en N1, pour la première saison du club à ce niveau.
Après six journées, le MOC est avant-dernier (à 4 points du premier non-relégable) avec 5 revers. Pourtant, sa différence de buts (-11), loin d'être catastrophique, traduit une idée simple : le promu n'est jamais loin, défait 4 fois par 3 buts d'écart ou moins. D'évidence, il ne faudrait pas grand-chose pour que cela bascule enfin du bon côté.

👉 "Réapprendre à gagner rapidement"
"L'équipe est composée de bons éléments, il y a du potentiel, juge d'emblée Bruno Boesch. Il va falloir retrouver de la confiance, réapprendre à gagner rapidement. Le groupe a conscience de l'urgence dans laquelle on se trouve. On n'a pas de temps à perdre. Quand il y a quatre descentes dans une poule, il faut tout de suite se remettre dans une dynamique positive."
L'ancien entraîneur professionnel a passé dix ans à Strasbourg (Robertsau puis l'Essahb, D2) jusqu'en 2019. Il a ensuite été l'entraîneur-adjoint des filles de l'ATH (D2) avant d'être le co-entraîneur de Mulhouse-Rixheim la saison dernière en N1. Sans club depuis l'été dernier, le natif de Mulhouse retrouvera au MOC des joueurs qu'il a déjà dirigés (Zens, Hatmi, Sy, Raynel, Tabatabaï).

👉 "Je ne prétends pas faire la révolution"
"Reprendre une équipe en cours de saison, je n'ai jamais fait ça, révèle le citoyen de Dingsheim qui n'a pas d'adjoint pour le moment. Dans la situation qui est la nôtre, il faut être dans l'efficacité immédiate. Je me mets dans le moule du fonctionnement du club, je ne prétends pas faire la révolution. Le but, c'est d'optimiser tout ce qui est disponible."
Attaché au travail vidéo, Boesch aime les équipes qui mettent de "l'intensité en défense" pour se créer des "situations de jeu rapide". Beaune, premier relégable, sera déjà un rendez-vous capital samedi. "Si on arrivait à gagner, ça permettrait de repartir tout de suite de l'avant, ça ferait du bien à tout le monde" résume l'enseignant d'EPS au lycée des Pontonniers à Strasbourg.

Source : Tony Perrette / DNA