Molsheim a du boulot


En difficulté en championnat, Molsheim s'attaque à Livry-Gargan (4e) ce samedi (20 h 30) à Atalante. Le nouveau coach Bruno Boesch a plusieurs chantiers à mener.

👉 Soigner les têtes
Tellement habitué à gagner les saisons passées, Molsheim a baissé pavillon six fois -dont deux à la maison- en sept rencontres de N1. Après sa nomination il y a quinze jours, Bruno Boesch disait d'ailleurs qu'il fallait que cette équipe "retrouve de la confiance et réapprenne à gagner".
Le MOC n'est jamais loin de la vérité (quatre défaites par trois buts d'écart ou moins) mais perd tout le bénéfice de sa dépense d'énergie en quelque temps faibles qui coûtent cher. Psychologiquement, le promu, indiscutablement dans le doute, doit rapidement faire la bascule.

👉 Fermer les portes
C'est assurément le chantier le plus vaste. Comment faire de Molsheim une équipe plus solide et hermétique défensivement (ce qui était sa force numéro 1 en N2) ? Les joueurs de la cité Bugatti ont concédé plus de 30 buts lors de cinq de leurs sept premiers matchs de N1.
Le défi, c'est d'abord de maîtriser le rythme des rencontres, cesser de subir des vagues par moments, replier plus vite à la perte du ballon pour limiter la casse en transition. Bruno Boesch a tenté la 1-5 avec Mohamadou Sy en défenseur avancé à Beaune (35-31). Il y a peut-être là un chemin...

👉 Insister sur l'intensité
Dans la cage, Vladimir Perisic ne peut pas toujours faire des miracles. S'il veut exister cette saison, le MOC devra gagner en intensité et dureté en défense en tenant mieux les duels d'homme à homme et en étant moins permissif avec l'adversaire.
Bruno Boesch prône "une défense solide pour récupérer des ballons et avoir plus de buts faciles". En attaque, l'équipe de la cité Bugatti a la faculté, grâce à ses ailiers rapides et scoreurs (Hatmi, Fischer, Raynel...), de remporter les rapports de force en privilégiant le tout-terrain.

Coup d'envoi 20 h 30, gymnase Atalante.